mardi 22 octobre 2013

Benim İlk kurban bayramım- Ma première ‘’fête du sacrifice’’

Benim İlk kurban bayramım

              Geçen hafta ilk kurban bayramını kutladım. Şanslıydım çünkü Halil’in ailesiyle tanıştım ve köye gittim. Çok iyi zaman geçirdim. Kurban bayramını merak ediyordum. Nasıl geçiyor? İnsanlar ne yapıyor? Koyun nasıl kesiliyor? Fransız bayramı ve Türk bayramı arasında ne fark var?
Birincisi kurban bayramı, Noël gibi, bir aile’nin bayramı. Herkes ile (Anne, baba, dede, teyze, hala, amca, dayı, kuzenler, kardeşler…) buluştuk. İki gün boyunca Halil’in ailesi ziyaret ettik. Çok kalabalıktı. Benim ailem çok küçük, toplam 20 kişi var. Bu yüzden biraz şaşırdım. Bir evde en az 20 kişi vardı. (Zaten Halil’in 40 kuzeni var.) Ne yaptık? Tabi ki yemek yedik: çok güzel kebap  yedik ve kahve içtik. Fransa’da gibi, çok farklı kahve var: şekerli, sade, sert, hafif… Bazen güzel, bazen… Ama fark etmez, birlikte kahve paylaşmak ve sohbet etmek en önemli şey. O kadar kalabalık aile ile zaman geçirmeye alışamadım ama bunu sevdim. Sadece çok az konuşabildiğim için biraz üzgünüm ama şimdi daha iyi anlıyorum, bu çok önemli.
İkincisi, nasıl koyun kesildiğini merak ediyordum. İlk defa bunu gördüm. Gerçekten kötü değil. Herkes buna katıldı: Çocuklar koyun taşıyor, bir insan onun başı kesiyor, sonra kadınlar küçük parça kesip şiş yapıyorlar, erkekler mangal hazırlıyor ve et pişiriyor. Gerçekten çok güzel mangal yedim. Herkese, elinize sağlık J
Kısacası bence Fransız bayramı ve Türk bayramı arasında az fark var. Evet, farklı yemek yiyoruz. Evet, farklı evde yaşıyoruz. Tamam, farklı din var ama Halil’in ailesinde ve benim ailemde bu fark görmüyorum. Ve insanlar birlikte iyi zaman geçirip konuşup gülüyorlar. Bayramda insanlar mutlu ve mutluluk paylaşıyor.
Halil, beni ailenle tanıştırdığın için çok teşekkür ederim. Halil’in ailesi, bana karşı çok misafirperver olduğu için çok teşekkür ederim.

Ma première ‘’fête du sacrifice’’


La semaine dernière avait lieu, pour les musulmans turcs, Kuyram Bayramı, autrement dit la fête du sacrifice. Je ne ferai pas ici un cours de religion, je n’expliquerai pas les significations, les sens religieux… je n’en sais rien. Par contre, avec Halil, j’ai pu découvrir cette fête de l’intérieur et j’ai bien envie de partager ce moment avec des lecteurs éventuels.
                Tout d’abord, bien que l’image occidentale soit parfois limitée à l’abattage d’une bête, cette fête est avant tout une fête familiale. J’ai beaucoup pensé à notre Noël et notre nouvel an, dans le sens où, durant les 5 jours que durent Kurban Bayram, il est surtout question de rendre visite à la famille. De notre côté, c’est ce que nous avons fait pendant 2 jours, j’ai ainsi eu la chance de rencontrer la quasi totalité de la grande famille d’Halil. A chaque fois, nous avons été très bien reçu autour d’un café, turc, plus ou moins bon, plus ou moins fort, plus ou moins sucré, à l’instar des cafés français…
Ensuite qu’avons nous fait ? Et bien, nous avons discuté, ok, je vous l’accorde, j’ai surtout écouté car parler turc en grand groupe reste un peu compliqué. Nous n’avons pas non plus manqué de faire une petite partie de Uno entre cousins. Et aussi d’aller récolter de délicieuses mandarines et grenades dans le jardin.
Ma plus grande surprise est le nombre de personnes présentes dans chaque maison (ou petites fermes) dans lesquelles nous avons été : au minimum une vingtaine et jusqu’à 35-40 ! Les turcs sont champions en terme d’hospitalité; malgré le grand nombre de personnes ,nous avons été reçus sans stress et dans un esprit très convivial.
J’ai aussi mieux compris pourquoi il se crée parfois une ‘’séparation’’ entre hommes et femmes. Tout simplement parce qu’il y a tellement de monde que les gens se répartissent dans les pièces par âges, centres d’intérêts, sexes… et tout le monde est ainsi bien content de pouvoir parler de sujets qui le concernent. Côté femmes, j’entends surtout de gentils commérages sur la famille, les derniers potins… tout cela autour du thé bien entendu.
                Venons-en au mouton. Il faut dire que n’ayant jamais cotoyé de fermes ni d’animaux, j’appréhendais un peu cet évènement. Et alors que je croyais y échapper car nous sommes arrivés un peu tard, nos hôtes avaient gardé un mouton de côté pour que, justement, je puisse découvrir ce procédé. Bon, et bien, en fait, ce n’est pas du tout sanguinolant, effroyable, dégueulasse… Tout se passe très vite pour la bête, qui meurt en quelques minutes (voir secondes tellement c’est rapide) sans même pousser un seul cri. Chacun participe, les enfants apportent le mouton, le cousin plus expérimenté l’égorge, ensuite qui le souhaite s’occupe d’enlever la peau, le nettoyer… D’ailleurs, épisode, pour moi surprenant et marrant, il faut gonfler le mouton pour lui enlever sa peau… drôle d’allure. Ensuite pendant que les femmes coupent des morceaux, préparent les brochettes, les hommes préparent le barbecue… Puis place à la dégustation et je peux vous dire qu’on s’est bien régalé J il y en avait à foison J

                Voilà pour ce qui est ma première expérience de cette fête. J’ai été très contente de rencontrer tous ces gens qui se sont montrés bien convivial avec moi. Pendant ces fêtes, il n’a pas été question de religion mais plutôt de partage, de vivre ensemble. Cela m’a beaucoup fait pensé à nos Noël et fêtes, j’ai bien évidemment pensé à ma famille avec laquelle j’ai hâte de passer de tels moments. Qu’il est dommage que tant de kilomètres séparent nos deux familles car en réalité si ce n’est leur langage et leur religion, leur comportement et leur valeur sont elles très similaires.

Burada bazı fotoğraflar var ama Jojo yok (biraz korktu J )Voilà quelques photos, Jojo n'est pas là, il avait un peu peur J


Birinci, et hazırlamak gerek :
En premier, il faut préparer la viande :


Etten sonra, meyve iyi geldi :
Après la viande, quelques fruits font du bien :






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