Benim İlk kurban bayramım
Geçen hafta ilk kurban bayramını kutladım. Şanslıydım çünkü Halil’in ailesiyle
tanıştım ve köye gittim. Çok iyi zaman geçirdim. Kurban bayramını merak ediyordum.
Nasıl geçiyor? İnsanlar ne yapıyor? Koyun nasıl kesiliyor? Fransız bayramı ve
Türk bayramı arasında ne fark var?
Birincisi kurban bayramı, Noël gibi, bir aile’nin bayramı. Herkes ile
(Anne, baba, dede, teyze, hala, amca, dayı, kuzenler, kardeşler…) buluştuk. İki
gün boyunca Halil’in ailesi ziyaret ettik. Çok kalabalıktı. Benim ailem çok
küçük, toplam 20 kişi var. Bu yüzden biraz şaşırdım. Bir evde en az 20 kişi
vardı. (Zaten Halil’in 40 kuzeni var.) Ne yaptık? Tabi ki yemek yedik: çok
güzel kebap yedik ve kahve içtik.
Fransa’da gibi, çok farklı kahve var: şekerli, sade, sert, hafif… Bazen güzel,
bazen… Ama fark etmez, birlikte kahve paylaşmak ve sohbet etmek en önemli şey.
O kadar kalabalık aile ile zaman geçirmeye alışamadım ama bunu sevdim. Sadece
çok az konuşabildiğim için biraz üzgünüm ama şimdi daha iyi anlıyorum, bu çok
önemli.
İkincisi, nasıl koyun kesildiğini merak ediyordum. İlk defa bunu gördüm.
Gerçekten kötü değil. Herkes buna katıldı: Çocuklar koyun taşıyor, bir insan
onun başı kesiyor, sonra kadınlar küçük parça kesip şiş yapıyorlar, erkekler
mangal hazırlıyor ve et pişiriyor. Gerçekten çok güzel mangal yedim. Herkese,
elinize sağlık J
Kısacası bence Fransız bayramı ve Türk bayramı arasında az fark var. Evet,
farklı yemek yiyoruz. Evet, farklı evde yaşıyoruz. Tamam, farklı din var ama
Halil’in ailesinde ve benim ailemde bu fark görmüyorum. Ve insanlar birlikte
iyi zaman geçirip konuşup gülüyorlar. Bayramda insanlar mutlu ve mutluluk
paylaşıyor.
Halil, beni ailenle tanıştırdığın için çok teşekkür ederim. Halil’in ailesi,
bana karşı çok misafirperver olduğu için çok teşekkür ederim.
Ma première ‘’fête du sacrifice’’
La semaine dernière avait lieu, pour les musulmans turcs, Kuyram Bayramı,
autrement dit la fête du sacrifice. Je ne ferai pas ici un cours de religion,
je n’expliquerai pas les significations, les sens religieux… je n’en sais rien.
Par contre, avec Halil, j’ai pu découvrir cette fête de l’intérieur et j’ai
bien envie de partager ce moment avec des lecteurs éventuels.
Tout d’abord, bien que l’image occidentale soit
parfois limitée à l’abattage d’une bête, cette fête est avant tout une fête
familiale. J’ai beaucoup pensé à notre Noël et notre nouvel an, dans le sens où,
durant les 5 jours que durent Kurban Bayram, il est surtout question de rendre
visite à la famille. De notre côté, c’est ce que nous avons fait pendant 2
jours, j’ai ainsi eu la chance de rencontrer la quasi totalité de la grande famille
d’Halil. A chaque fois, nous avons été très bien reçu autour d’un café, turc,
plus ou moins bon, plus ou moins fort, plus ou moins sucré, à l’instar des
cafés français…
Ensuite qu’avons nous fait ? Et bien, nous avons discuté, ok, je vous l’accorde,
j’ai surtout écouté car parler turc en grand groupe reste un peu compliqué.
Nous n’avons pas non plus manqué de faire une petite partie de Uno entre
cousins. Et aussi d’aller récolter de délicieuses mandarines et grenades dans
le jardin.
Ma plus grande surprise est le nombre de personnes présentes dans chaque
maison (ou petites fermes) dans lesquelles nous avons été : au minimum une
vingtaine et jusqu’à 35-40 ! Les turcs sont champions en terme d’hospitalité; malgré
le grand nombre de personnes ,nous avons été reçus sans stress et dans un
esprit très convivial.
J’ai aussi mieux compris pourquoi il se crée parfois une ‘’séparation’’
entre hommes et femmes. Tout simplement parce qu’il y a tellement de monde que
les gens se répartissent dans les pièces par âges, centres d’intérêts, sexes…
et tout le monde est ainsi bien content de pouvoir parler de sujets qui le
concernent. Côté femmes, j’entends surtout de gentils commérages sur la
famille, les derniers potins… tout cela autour du thé bien entendu.
Venons-en au mouton. Il faut dire que n’ayant jamais
cotoyé de fermes ni d’animaux, j’appréhendais un peu cet évènement. Et alors
que je croyais y échapper car nous sommes arrivés un peu tard, nos hôtes
avaient gardé un mouton de côté pour que, justement, je puisse découvrir ce
procédé. Bon, et bien, en fait, ce n’est pas du tout sanguinolant, effroyable,
dégueulasse… Tout se passe très vite pour la bête, qui meurt en quelques
minutes (voir secondes tellement c’est rapide) sans même pousser un seul cri.
Chacun participe, les enfants apportent le mouton, le cousin plus expérimenté l’égorge,
ensuite qui le souhaite s’occupe d’enlever la peau, le nettoyer… D’ailleurs,
épisode, pour moi surprenant et marrant, il faut gonfler le mouton pour lui
enlever sa peau… drôle d’allure. Ensuite pendant que les femmes coupent des
morceaux, préparent les brochettes, les hommes préparent le barbecue… Puis
place à la dégustation et je peux vous dire qu’on s’est bien régalé J il y en avait à foison J
Voilà pour ce qui est ma première expérience de cette
fête. J’ai été très contente de rencontrer tous ces gens qui se sont montrés
bien convivial avec moi. Pendant ces fêtes, il n’a pas été question de religion
mais plutôt de partage, de vivre ensemble. Cela m’a beaucoup fait pensé à nos
Noël et fêtes, j’ai bien évidemment pensé à ma famille avec laquelle j’ai hâte
de passer de tels moments. Qu’il est dommage que tant de kilomètres séparent
nos deux familles car en réalité si ce n’est leur langage et leur religion,
leur comportement et leur valeur sont elles très similaires.
Burada bazı fotoğraflar var ama Jojo yok (biraz korktu J )Voilà quelques photos, Jojo n'est pas là, il avait un peu peur J
Birinci, et hazırlamak gerek :
En premier, il faut préparer la viande :
Etten sonra, meyve iyi geldi :
Après la viande, quelques fruits font du bien :